Gouvernant Général / Gouvernante Générale
Un métier accessible grâce au CMH
Un métier accessible grâce au CMH
Du palace aux centres de vacances, la gouvernante générale est aussi indispensable que discrète. Peu connu du grand public, ce métier est très recherché dans le domaine du tourisme et recrute un grand nombre de professionnels chaque année. Découvrez ce métier hôtelier exigeant et ses perspectives d’évolution.
Quatrième secteur d’emplois privés de l’économie française, les CHRD (Cafés, Hôtels, Restaurants, Discothèques ») représentent un véritable vivier d’opportunités professionnelles. Ce sont plus de 60 000 nouveaux professionnels embauchés chaque année.
Les métiers de l’hôtellerie, eux, offrent de nombreux débouchés puisqu’ils occupent 29,4% des emplois liés au tourisme au sein de 39 000 entreprises d’hôtellerie et d’hébergement touristique. La gouvernante générale aussi appelée gouvernante de maison, est l’un des métiers de la grande famille de l’hôtellerie.
La gouvernante générale, est à la tête d’une équipe regroupant plusieurs corps de métiers : gouvernantes, femmes de chambre, lingères, équipiers et valets (lingères, fleuristes, teinturières). Au quotidien, ses missions sont diverses et variées. L’une d’elles consiste à élaborer les plannings ce qui lui permet d’organiser et d’assurer un suivi des tâches de l’ensemble du service tout en contrôlant le respect de l’hygiène et des normes de sécurité. De la décoration florale à l’entretien des chambres ; rien n’est laissé au hasard.
En parallèle, elle vérifie les budgets mensuels, gère les achats du linge et des uniformes tout comme ceux des produits d’accueil et des produits d’entretien. Gérer les stocks fait donc également partie de son métier d’hôtelier. De même, elle contrôle les factures et les dépenses du service. Pour l’aider dans ces tâches, elle élabore un cahier des charges qui vise à dresser les missions et le niveau d’exigence attendu pour ses équipes. Ceci qu’il s’agisse de lieux publics ou de chambres. Cet outil est d’autant plus central dans le cadre d’un contrat de nettoyage avec des sous-traitants. Enfin, il peut lui arriver de participer à des projets de rénovation. Ils peuvent viser des chambres ou des lieux publics dont elle a la charge. Des standards de qualité peuvent alors être ajoutés dans la liste des travaux à effectuer.
Ce métier consiste à se rendre indispensable tout en étant discrète. Chaque détail est passé au crible : de l’étiquette d’une serviette apparente à l’absence de plis sur les draps ; tout doit être parfait. C’est d’ailleurs cette recherche perpétuelle de perfection qui anime ces professionnels.
L’aspect polyvalent de ce métier de l’hôtellerie le rend très exigeant. Pour mener à bien les tâches quotidiennes qui lui sont confiées, la gouvernante générale doit être organisée et rigoureuse. Aucun détail ne doit lui échapper. Elle sait se montrer exigeante sur la qualité du service effectué par les femmes de chambres et les lingères, tout en entretenant une ambiance de travail sereine. Pour cela, elle doit donc :
Pour travailler dans les palaces, une bonne culture générale et la pratique courante d’une langue étrangère sont également des atouts non négligeables.
Ce poste à responsabilités nécessite une expérience solide. Il n’est donc pas accessible en début de carrière. Pour atteindre cet objectif, les jeunes diplômé(e)s commencent comme gouvernant/e d’étage. Puis, ils/elles peuvent vite devenir premier gouvernant/e puis assistant/e gouvernant/e général/e et ainsi être formé au métier de gouvernant/e général/e.
La gouvernante générale a la charge de superviser le travail des femmes de chambre. Leur travail est évalué par le/la premier/e gouvernant/e. C’est alors que l’assistant/e gouvernant/e, et intrinsèquement le/la gouvernant/e général/e, entrent en jeu. Ces deux derniers sont par extension, responsables de l’ensemble du personnel d’étage. Cette organisation en colimaçon permet d’atteindre le niveau de perfection attendue au sein d’un hôtel de luxe.
Une fois le poste de gouvernante générale atteint, il est possible d’évoluer vers un emploi de directeur/rice d’hébergement. Il est alors possible d’être à la tête d’un hôtel de luxe, d’une structure dédiée à la santé ou d’un centre de vacances. La rémunération dépend de l’expérience et de l’établissement dans lequel exerce l’employé/e. Cependant, le salaire mensuel brut moyen de cette profession se situe entre 2 200 € et 3 500 €.
Après avoir obtenu un bac technologique spécialisé en hôtellerie, un diplôme bac+2 dans l’hôtellerie-restauration permet d’accéder à ces postes à responsabilités. L’option à sélectionner doit être axée sur la gestion hôtelière ou le management. Dans ce second choix d’option, le management se doit d’être tourné vers l’hôtellerie-restauration ou l’unité d’hébergement. Cependant, un bachelor ou une licence d’hôtellerie-restauration, ou une école supérieure d’hôtellerie avec une orientation internationale tel que le CMH et son diplôme « European Bachelor in hotel and tourism management » est un atout supplémentaire. Il permet de se perfectionner et d’acquérir une solide expérience professionnelle avant même d’entrer sur le marché du travail. D’une durée de trois ans, il est accessible dès le bac et ses équivalents ou en admission parallèle. La maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères étant incontournable pour devenir gouvernante générale, 40 à 60% des cours sont dispensés en anglais. Pour découvrir le contenu de la formation dès à présent, cliquer ici. Un MBA est accessible à la suite de ce premier cursus.
Suivre ces formations en alternance peut clairement apporter une grande plus-value à son CV car ces formations devront toutes être complétées par plusieurs expériences professionnelles au sein d’un établissement avant de vous permettre d’accéder aux responsabilités de gouvernante générale.
Jerome Ayala
EB & MBA
« Actuellement, je suis en mission professionnelle dans le cadre de ma thèse « L’évolution du commercial et des nouvelles technologies »
Elise Lu
EB & MBA 2
« Après diverses expériences dans le luxe, hôtellerie parisienne notamment, j’ai décidé de prendre mon envol pour le club méditerranée »