
Nous avons eu le plaisir d’interroger Bastien Bragato, étudiant en MBA au CMH Nice, qui revient sur ses trois années au sein de notre école, ses expériences marquantes, et sa vision du rôle de leader dans le secteur de l’hôtellerie. Fondateur et président du Bureau des Étudiants d’ACE Nice, il nous partage son parcours académique, son implication associative et ses projets pour l’avenir.
Après 3 années au CMH, quel regard portez-vous sur votre parcours académique et personnel ?
Ces trois années au CMH ont été à la fois intenses et exigeantes, mais surtout profondément formatrices. J’y ai structuré mes connaissances du secteur de l’hospitalité tout en ayant la liberté de développer mes propres projets, notamment à travers l’engagement associatif. Ce parcours m’a permis de devenir plus aligné avec mes objectifs professionnels et personnels. Aujourd’hui, je ressors avec une vraie reconnaissance pour toutes les personnes, les expériences et les opportunités qui ont jalonné ce parcours.
Quelles ont été les étapes clés ou les moments marquants de votre formation ?
Mon parcours au CMH a été marqué par plusieurs étapes déterminantes. Mon premier stage à l’Hôtel du Cap-Eden-Roc m’a permis de découvrir la rigueur d’un Palace de renom et de poser les bases de ma vision du secteur. Ensuite, mon passage à Londres avec le CMH m’a offert un vrai recul et une occasion de grandir.
Puis, j’ai intégré la Direction Générale de Le Bristol Paris, une expérience exigeante et inspirante qui m’a permis de toucher du doigt l’excellence de l’hôtellerie de luxe. À mon retour à Nice, j’ai eu l’opportunité de rejoindre Le Negresco pour travailler sur un projet unique : la labellisation Palace de l’établissement. Ce fut un défi de taille, mais extrêmement stimulant.
Enfin, le concours du CDRE a été un aboutissement personnel où j’ai pu mettre en pratique tout ce que j’avais appris, avec simplicité et sincérité. À travers toutes ces étapes, j’ai rencontré des personnes clés exigeantes, bienveillantes et inspirantes qui ont contribué à faire évoluer ma vision du métier.

Vous êtes le fondateur et président du BDE ACE Nice. Qu’est-ce qui vous a motivé à créer ce bureau des étudiants ?
Le principal moteur a été l’envie de fédérer, de transmettre et de créer une dynamique collective. Il n’y avait pas encore de structure représentative pour les écoles du groupe ACE à Nice, et je trouvais essentiel de créer un cadre pour que les étudiants puissent se rassembler, partager et s’impliquer dans la vie de leur campus. Ce qui n’était au départ qu’une idée s’est transformée en un projet concret, puis une belle aventure collective. Aujourd’hui, c’est une véritable équipe qui prend le relais, ce qui est une grande satisfaction.
Quels conseils aimerais-tu transmettre à votre successeur ou aux futurs membres ?
Mon conseil principal serait de croire en ce que vous portez. Ce que vous construisez n’a pas besoin d’être parfait, mais il doit être vrai. Restez fidèles à ce qui vous anime, assumez vos choix, et avancez avec honnêteté. Ce que vous créez aujourd’hui est le début d’une aventure collective, et vous avez les bases et l’élan nécessaires pour en faire quelque chose qui vous ressemble. Faites le avec cœur, et n’oubliez jamais pourquoi vous avez commencé.
Puis, j’ai intégré la Direction Générale de Le Bristol Paris, une expérience exigeante et inspirante qui m’a permis de toucher du doigt l’excellence de l’hôtellerie de luxe. À mon retour à Nice, j’ai eu l’opportunité de rejoindre Le Negresco pour travailler sur un projet unique : la labellisation Palace de l’établissement. Ce fut un défi de taille, mais extrêmement stimulant.
Si vous deviez résumer votre aventure au CMH en trois mots, lesquels choisiriez-vous ?
Initiative – Transmission – Résilience
- Initiative, parce que j’ai toujours préféré prendre les choses en main et construire, plutôt que de rester passif.
- Transmission, parce que j’ai voulu partager mon expérience, former, et préparer la relève.
- Résilience, parce qu’il a fallu faire face à des défis, rebondir après les échecs et continuer d’avancer.
Quels ont été les plus grands défis que vous avez rencontrés dans cette aventure ?
Le plus grand défi a été de construire un projet durable dans un cadre encore flou. Il fallait définir la structure, les rôles, l’identité et la dynamique de groupe, tout en restant concentré sur l’essentiel. Il y a eu des hauts et des bas, des moments de doute et beaucoup d’imprévus. Mais au final, j’ai appris que seul, on va vite, mais ensemble, on va loin. C’est dans le collectif que j’ai trouvé l’énergie de continuer, même lorsque c’était compliqué. L’entraide, la force du groupe, et les déclics partagés en équipe m’ont prouvé que, quand la vision est claire et partagée, on peut déplacer des montagnes.
Ma plus grande fierté est d’avoir laissé quelque chose de vivant derrière moi : un cadre, une dynamique et une équipe soudée, prête à continuer. Ce n’est pas facile de savoir quand il faut passer le flambeau, mais voir les autres s’emparer du projet et lui donner leur propre couleur, c’est un signe que l’on a accompli quelque chose de significatif. C’est cette continuité qui fait la véritable réussite.

Quel impact ce rôle a-t-il eu sur votre développement personnel et professionnel ?
Ce rôle m’a apporté bien plus que des compétences techniques. Il m’a appris à fédérer autour d’une vision, à prendre des décisions dans des moments d’incertitude, à déléguer avec confiance et à garder le cap, même dans l’adversité. Mais surtout, il m’a forgé un état d’esprit orienté solutions, humain et structuré. J’ai compris que rien de solide ne se construit seul, et que c’est dans le collectif que les idées prennent vie. Ce rôle m’a permis d’appréhender le leadership sous une nouvelle dimension.
Quels sont vos projets pour la suite ? Et comment vois-tu ton rôle en tant qu’ancien du CMH dans les années à venir ?
Je suis plus dans une direction que dans un plan figé. Je vais poursuivre mes études en alternance dans l’hôtellerie de luxe, avec pour objectif d’évoluer vers des postes de direction. En parallèle, je continue de développer des projets personnels qui me tiennent à cœur, et qui me permettent d’exprimer d’autres facettes de mon engagement et de ma créativité. Je reste ouvert aux opportunités qui pourraient se présenter. L’essentiel pour moi est de continuer à construire, à fédérer et à créer du sens autour de moi.
Concernant mon rôle en tant qu’ancien du CMH, je me vois comme un mentor et un guide disponible pour ceux qui cherchent à structurer leurs projets, clarifier leurs ambitions ou prendre confiance dans leurs idées. Si un jour j’ai l’opportunité d’intervenir plus largement au sein du CMH, ce sera toujours dans un esprit sincère, exigeant et bienveillant. Partager ce que j’ai appris et accompagner ceux qui viendront après moi, c’est un rôle que je vois avec beaucoup de plaisir et d’engagement.

