TALENT MANAGER
un métier accessible grâce au CMH
un métier accessible grâce au CMH
Les ressources humaines vous passionnent mais vous avez un penchant pour l’aspect développement stratégique ? Un métier de recrutement 2.0 vous tend les bras : celui de talent manager.
Le métier du talent manager représente un fort potentiel en termes de compétitivité et de performances économiques qui permet à l’entreprise d’avoir une stratégie sur le long terme, au delà des tâches quotidiennes des départements RH.
Le Talent Manager s’appuie sur un ensemble de procédés et de pratiques dans le domaine des ressources humaines, qui visent à assurer l’efficacité durable du personnel le plus qualifié de son entreprise. L’objectif majeur étant de maintenir l’innovation et les performances de l’entreprise à un haut niveau.
Il intervient depuis l’acquisition des talents, leur développement mais aussi leur rétention. Mais, il y a plusieurs autres rôles de ce manager, qui sont également une partie intégrante à la gestion des talents, et qui consistent à l’identification de talents, les évaluations, le sourcing, etc.
En France, les CHRD (Cafés, Hôtels, Restaurants, Discothèques ») représentent plus de 60 000 nouveaux collaborateurs qui sont embauchés chaque année. 29,4% des emplois au sein des 39 000 entreprises d’hôtellerie et d’hébergement touristique en France sont liés au tourisme international.
Le talent manager ou talent acquisition manager, est le nouveau-né des ressources humaines. Il s’appuie sur la stratégie de développement de l’entreprise qui l’emploie pour détecter les salariés les plus adéquats aux divers postes à pourvoir. Son but ? Optimiser l’équipe qu’il/elle recrute afin d’en tirer le meilleur et ainsi faire prospérer sa structure.
Dans un hôtel de luxe ou un palace, chaque membre du personnel est trié sur le volet pour répondre au mieux aux attentes de leurs clients exigeants. Ce sont donc les professionnels les plus aguerris de leur fonction (d’où le nom de “talent”) qui sont embauchés.
Cependant le travail de ce manager spécifique ne s’arrête pas là. Une fois les talents recrutés, il s’occupe de leur épanouissement afin de leur donner envie de rester heureux et motivés dans leur poste. Son travail est donc loin du recrutement classique que l’on peut observer dans la plupart des entreprises.
Les missions du talent manager commencent en aval de l’embauche. Point de départ : identifier la marque employeur. Quelle image, quelles valeurs veut-elle transmettre ? Alliée aux objectifs de développement de l’entreprise, une stratégie est alors élaborée. Elle sera le fil rouge des recrutements à venir. C’est ici que ce professionnel montre ses talents d’anticipation. Il associe ainsi les postes stratégiques permettant d’atteindre les objectifs fixés par la structure, aux milieux pouvant répondre aux critères recherchés. Une fois ces caractéristiques assimilées, ce recruteur stratégique peut passer à la deuxième partie de sa mission : l’identification du profil idéal.
Pour cela, il utilise plusieurs éléments tels que le sourcing (pour une veille efficace des candidatures) ou l’expertise, alliés à l’utilisation d’outils d’analyse comme les Kpis (indicateurs de performances) qui déterminent notamment la qualité et le temps de recrutement ou encore la satisfaction du manager. Il/elle peut alors aborder la phase de recrutement afin de sélectionner LE candidat qui correspond aux marqueurs préalablement identifiés. Ceci comprend la rédaction de l’offre d’emploi, le tri des CV, les entretiens… Autrement dit, la part classique d’un recrutement.
En outre, le talent acquisition manager s’occupe également de la gestion des prestataires de recrutement car les entreprises font souvent appel à des cabinets spécialisés. On nomme cet aspect “outsourcing”. Il/elle veille donc à l’actualisation des profils des candidats dans l’optique d’éventuelles futures embauches.
Une fois le recrutement effectué, le talent manager entre dans sa dernière mission : la rétention de profil. Pour s’assurer du maintien du capital humain de ses équipes, il se doit de mobiliser des facteurs d’attractivité autres que le simple aspect financier (rémunération, primes, bonus et avantages annexes).
Rentre alors en jeu les valeurs établies en amont lors de la création de la marque employeur. Gestion des carrières, environnement de travail, diversité et inclusion… à chacun son petit plus pour répondre aux attentes de leurs collaborateurs. Par exemple, le développement des compétences d’un collaborateur peut être effectué grâce à un plan de formation. Enfin, il crée des procédures à partir de la synthèse de l’ensemble des tâches qui lui incombent.
En tant que spécialiste des RH, ce professionnel maîtrise les techniques de gestion des ressources humaines. Il se doit également de maîtriser l’anglais pour recruter des talents à l’international. En parallèle :
De plus, une certaine culture générale et de l’entreprise pour laquelle il travaille est indispensable.
Talent manager n’est autre qu’une version optimisée du métier de responsable RH.
Cette fonction permet de toucher un salaire mensuel moyen de 4 834 € brut. Cependant, le/la talent manager ayant plus de responsabilités, sont salaire médian se situe autour de 65 300 € brut annuel soit environ 5 400 € brut mensuel.
C’est donc en toute logique, qu’après plusieurs années d’expérience réussies, ce salarié peut viser un poste en DRH (Direction des Ressources Humaines) aussi nommé DDRH (Direction du Développement des Ressources Humaines). Il peut également se rediriger vers les fonctions de responsable du développement RH ou responsable formation.
Le parcours classique pour travailler en tant que responsable des ressources humaines est d’obtenir un bac+5 dans cette spécialité. Il est également possible d’accéder à cette fonction en réalisant un cursus annexe, à condition d’avoir suivi une spécialisation en RH. Cependant, le talent manager doit maîtriser un panel de compétences plus vaste comme le management ou un sens du développement stratégique. Compléter son parcours par une formation en management est donc un plus.
CMH propose un Programme Grande Ecole accessible en post bac et admission parallèle dans le but de se voir délivrer le diplôme « MBA international hospitality and luxury brand management ». D’une durée de cinq ans, ce diplôme délivre le titre RNCP, Niveau 7 « Directeur/trice d’établissement de luxe dans le secteur de l’Hôtellerie » et permet de devenir les futurs managers d’établissements de luxe.
Jerome Ayala
EB & MBA
« Actuellement, je suis en mission professionnelle dans le cadre de ma thèse « L’évolution du commercial et des nouvelles technologies »
Elise Lu
EB & MBA 2
« Après diverses expériences dans le luxe, hôtellerie parisienne notamment, j’ai décidé de prendre mon envol pour le club méditerranée »